Ordre National des Infirmiers : reconnaître l’expertise pour préparer demain

Paris, le 17 juin 2009 – Lors de sa première conférence de presse, au nouveau siège de l’Ordre, la Présidente, Dominique Le Bœuf, a déclaré « Si proche et si lointaine, voici les deux éléments qui caractérisaient et caractérisent encore aujourd’hui notre profession. C’est pourquoi, la première priorité de l’Ordre National, au-delà des aspects déontologiques et démographiques, sera la reconnaissance de l’expertise infirmière tant auprès du grand public que des professionnels de santé et des pouvoirs publics ». Pour une reconnaissance de l’expertise et du soin infirmier La promotion du métier d’infirmier et la conquête de la reconnaissance de son expertise spécifique représente un axe majeur de l’Ordre pour les années à venir. De fait, face aux enjeux de santé publique actuels (vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques…), la place et le rôle de l’infirmier, de son apport scientifique en termes de santé publique ne vont cesser de croître. Pour Madame Dominique Le Boeuf, « il est légitime que les infirmiers soient non seulement les interlocuteurs mais disposent également d’un “droit de vote” au sein des différentes instances de santé en France bien que la Loi HPST ait fait disparaître les infirmiers et leur expertise des instances de gouvernance prévue par celle-ci. Pour ne prendre que deux exemples, la lutte contre les escarres qui ont aujourd’hui quasiment disparus grâce aux soins infirmiers ou l’accompagnement infirmer au quotidien dans des périodes spécifiques, canicule, infections en communauté scolaire…, la légitimité de l’infirmier est aujourd’hui pleine et entière encore faut-il la faire reconnaître ! ». En émettant des avis et en soumettant des propositions aux Autorités nationales et européennes de santé, en contribuant à l’élaboration et la diffusion des bonnes pratiques professionnelles et à leur évaluation, en synergie avec la HAS, l’Ordre National permettra à l’ensemble des infirmiers de faire évoluer leur métier (émergence des nouvelles technologies, intérêt de santé publique, partage des données dans l’intérêt du patient, …) pour répondre aux défis de demain, des défis dont une partie des réponses se trouvent certainement dans le développement de la « prescription infirmière ». 

(suite…)



le Conseil de l’Ordre a emmenagé dans ses bureaux à Onet le Chateau

Kathy FEIST, l’assistante du CDOI 12 a pris ses fonctions dans les bureaux

rond point de La Roque, route d’Espalion à ONET LE CHATEAU

(l’accès est  dans la cour derrière le vendeur d’automobiles d’occasion)

 

Elle est présente de 10H  à 12H / 13H 30 à 18H 30 du lundi au vendredi

tel 05 35 31 94 92 / 05 65 74 04 09

 



Questions – Réponses

Toutes les questions que vous vous posez par rapport à l’inscription au tableau de Ordre des Infirmiers (« Faut-il cotiser? », « Je n’ai pas reçu le dossier d’inscription », …) trouveront des réponses sur le site de l’Ordre national :

www.ordre-infirmiers.fr



Ordre infirmier: lancement de l’appel à cotisation et de l’inscription au tableau le 1er septembre

PARIS, 28 août 2009 (APM) – L’inscription au tableau de l’Ordre infirmier et l’appel à cotisation seront lancés mardi 1er septembre, a annoncé vendredi dans un communiqué l’Ordre national des infirmiers.

Lors de sa première conférence de presse à la mi-juin, le Conseil national de l’Ordre des infirmiers avait indiqué que cet appel serait lancé fin juin, rappelle-t-on (cf dépêche APM MHMF001).

Les courriers d’inscription au tableau de l’Ordre des infirmiers, avec l’appel à cotisation, seront adressés à partir du mardi 1er septembre.

Les 510.000 infirmiers et infirmières recensés dans le fichier Adeli recevront à leur adresse professionnelle leur dossier d’inscription entre le mercredi 2 et samedi 5 septembre, précise l’Ordre dans son communiqué. Ils devront le retourner, avec le règlement de la cotisation, au plus tard le mercredi 30 septembre.

Le montant de la cotisation avait été fixé à 75 euros et devrait couvrir l’exercice budgétaire qui s’étend du 1er mai 2009 au 30 avril 2010, rappelle-t-on. Interrogée sur la possibilité d’un paiement mensuel en juin, la présidente de l’Ordre infirmier, Dominique Le Boeuf, avait alors précisé qu’elle envisagerait toutes les solutions, y compris celle d’un paiement en ligne (cf dépêche APM MHMF001).

Le dossier d’inscription, qui contient notamment le formulaire de demande d’inscription et une lettre de la présidente de l’Ordre infirmier, sera également téléchargeable sur le site internet de l’Ordre et sur tous les sites ordinaux des départements et des régions.

« A sa réception, chaque dossier sera vérifié et numérisé », explique l’Ordre. « Chaque infirmière ou infirmier inscrit recevra une carte de membre de l’Ordre, un caducée et une attestation », ajoute l’instance.

Les questionnaires ont été conçus pour recueillir « l’essentiel des informations caractérisant leur exercice et leurs cursus professionnel ». Leur analyse permettra « dans les prochains mois » d’établir un « état des lieux de plus en plus exhaustif de la profession infirmière en France (démographie, spécialisation, lieux d’exercice, expertises, niveau de formation) ».

L’Ordre précise qu’il entend s’appuyer sur cet état des lieux « pour faire reconnaître la richesse des parcours développés par les infirmières et les infirmiers et valoriser (…) les missions qu’ils accomplissent ».

Dans le courrier joint au dossier d’inscription, la président de l’Ordre défend la création d’un Ordre infirmier et rappelle les priorités de l’instance.

Elle défend également le montant de la cotisation, estimant qu’avec ce montant, il a été choisi de créer un Ordre « indépendant, efficient et transparent ».

« C’est un très grand défi d’avoir fixé la cotisation à 75 euros par an, alors que la plus basse de toutes les autres cotisations ordinales françaises est de 125 euros. Nous ferons tout pour le relever », écrit Dominique Le Boeuf.

Le montant de la cotisation avait été dénoncé par plusieurs organisations infirmières, syndicales et par des élus ordinaux, qui le jugent excessif (cf dépêche APM MHMD6002).

Le syndicat Sud Santé sociaux du Nord-Pas-de-Calais appelle à un rassemblement le jeudi 10 septembre à Loos (Nord) où un débat est organisé avec la présidente de l’Ordre infirmier. Le syndicat estime, dans un tract dont APM a eu copie, que l’Ordre est « illégitime », « illégal » et « inutile ».

mh/ab/APM polsan



interview de D. LE BOEUF

Revue de presse espace infirmier 10/04/2009

Ordre infirmier : la présidente s’explique sur le montant de la cotisation

Le montant de la cotisation annuelle à l’ordre infirmier, obligatoire pour exercer légalement, est fixé à 75 euros. Le conseil national de l’ordre infirmier en a décidé ainsi par un vote en séance du 3 avril après avoir consulté les présidents des conseils départementaux et régionaux le mercredi 1er avril. Alors que les esprits s’attendaient davantage à une cotisation autour de 30 euros, des voix critiques, voire en colère, s’élèvent (1). La présidente de l’ordre, Dominique Le Bœuf, justifie cette décision ainsi que le budget dont l’ordre des infirmiers sera bientôt doté.

Pourquoi ne pas avoir transmis aux départements et aux régions les éléments d’information bien en amont, ce qui aurait évité l’effet de surprise, voire le sentiment d’une trahison ?
Il y en a toujours qui se laissent surprendre, à commencer par ceux qui ont promis une cotisation à 30 euros. Mais tous ceux qui ont déjà des affaires en instance ont compris. Nous sommes confrontés au principe de réalité. J’ai fait le choix de réunir les présidents départementaux et régionaux avant le vote du conseil national pour les informer et les consulter parce que ça me semblait important.

Mercredi 1er avril, les présidents départementaux et régionaux qui étaient venus avec 30 euros en tête, ont accepté pour certains de revoir leur position compte tenu des nouvelles informations communiquées entre temps. A la fin de la journée, le sentiment de l’assemblée se situait plutôt autour d’une cinquantaine d’euros. Le conseil national a-t-il tenu compte de cette consultation ?
Bien sûr puisque nous avons revu le budget à la baisse : de plus de 80 euros de cotisation, nous sommes descendus à 75 euros. Mais la loi prévoit que seul le conseil national vote. Or je vous rappelle que le conseil national a été élu, c’est donc en toute démocratie que la décision s’est prise.

75 euros multipliés par 470.000 IDE, ça fait environ 35 millions d’euros de budget annuel. Qu’est-ce qui va coûter si cher dans le fonctionnement de l’ordre ?
Il y a énormément de dépenses que les gens ne mesurent pas. Je vous donne un exemple : en cas de suspension d’exercice pour état pathologique en urgence, l’ordre est obligé de réunir une commission restreinte pour statuer dans l’intérêt de l’infirmier comme dans celui des patients. Pour pouvoir statuer, il faut convoquer trois médecins experts. Or un médecin expert prend entre 500 et 1.000 euros. J’ai déjà quatre dossiers de ce type en régions. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

Pouvez-vous nous expliquer ce qui a présidé au choix de la répartition des quote-parts nationale (50%), départementale (40%) et régionale (10%) ?
On n’a rien choisi, on s’est aligné sur ce que font à peu près tous les ordres. Les 50% du national vont servir à équiper tous les départements et régions en informatique et en bureautique, à instaurer un pôle juridique qui servira aux départements, à installer un service de communication à l’usage de l’ordre dans son ensemble. Les 40% des départements se justifient car ce sont eux qui vont enregistrer tous les infirmiers. Personne ne réalise aujourd’hui le travail que ça représente.

Pensez-vous que cette répartition permettra aux petits départements, pauvres en infirmières, de fonctionner ?
Tout à fait. En revanche, une cotisation à 30 euros ne leur aurait jamais permis de fonctionner. Et d’ailleurs je me demande dans quelle mesure il ne va pas falloir aider en particulier les infirmières des tout petits départements, eu égard à la pénurie.

Où sera situé le siège de l’ordre ?
A Paris, c’est sûr, mais je ne sais pas encore où. Je cherche un endroit, le moins cher possible.

Vous savez déjà qu’il faudra 800 mètres carrés ?
Oui, c’est ce qu’il faut, sachant que ces locaux seront mutualisés entre trois assemblées : le conseil national, le conseil régional d’Île-de-France et le conseil départemental de Paris. Ceux qui sont contre oublient que dans ces locaux, il faut des toilettes, des accès pour personnes handicapées, un accueil, etc.

De combien de salariés l’ordre disposera-t-il ?
La fourchette se situe entre 30 et 34 personnes en tout. Ca peut sembler beaucoup, mais pour s’occuper de l’exercice d’un demi-million d’infirmières, gérer l’informatique, la communication, etc., c’est raisonnable. A titre de comparaison, les pédicures podologues qui sont 12.000, ont trois juristes. Nous en aurons quatre.

Donc vous n’estimez pas avoir «vu trop grand», comme certains commencent à vous le reprocher ?
Si on ne se donne pas les moyens, on ne fait rien. Si tout le monde trouve que c’est trop cher, j’ai une solution : on abroge l’ordre. Et d’ailleurs, trop cher par rapport à quoi ? 75 euros par an, c’est 6,25 euros par mois ! Les autres ordres infirmiers en Europe sont tous à plus de 80 euros de cotisation annuelle. Il y a 500.000 infirmières en France, vous imaginez les courriers à envoyer ! Si on ne sert que d’annexe à la Ddass comme chambre d’enregistrement, ce n’est pas la peine de faire un ordre. Croyez-moi, je ne suis pas irresponsable, ce budget est rationnel.

Quand pensez-vous être en mesure de lancer l’appel à cotisation ?
Le plus vite possible. Cela va dépendre du rythme auquel on va monter le système informatique.

Ne redoutez-vous pas l’hostilité des syndicats ? Force ouvrière dénonce « un impôt » qui « va amputer encore un peu plus le pouvoir d’achat des infirmières », la CFDT parle carrément de « racket » et de « provocation injuste et scandaleuse »…
Racket, ce mot est très fort, on n’est pas loin de la diffamation. Mais au-delà des mots, les syndicats sont dans leur rôle, il n’y a rien de nouveau. Ils étaient hostiles à l’ordre dès le début, cela fait des semaines qu’ils préparent le terrain. Dans tous les hôpitaux, les infirmières étaient préparées à une cotisation à 30 euros par les syndicats. Mais on ne va pas se priver d’assurer l’autonomie de l’ordre rien que parce que les syndicats ne sont pas contents. En revanche cette cotisation nous oblige. Il va falloir qu’on soit capable de produire des résultats d’ici la fin de l’année. Les gens veulent payer pour voir et c’est normal. C’est un terrible challenge.

(1) Mercredi, alors que nous avions déjà réalisé l’interview de Mme Le Bœuf, la directrice des soins et de l’hospitalisation, Annie Podeur, lui a adressé un courrier pour réclamer une baisse du montant de la cotisation. C’est pourquoi, exceptionnellement, vous trouvez deux actualités en une.

Ordre infirmier : La Dhos réclame une baisse de la cotisation ; la présidente de l’ordre «prend acte», mais exclut un nouveau vote

La directrice de l’hospitalisation et de l’organisation des soins, Annie Podeur, demande au conseil national de l’ordre infirmier de revoir à la baisse le montant de la cotisation ordinale annuelle fixé à 75 euros. Selon l’Agence de presse médicale (APM), Mme Podeur a adressé mercredi un courrier en ce sens à la présidente de l’ordre infirmier, Dominique Le Bœuf.

Dans ce courrier, cité par l’APM, Annie Podeur rappelle que la ministre de la Santé avait exprimé sa « préférence pour un montant modique de l’ordre de 30 euros, respectant les capacités financières des infirmières», lors de son premier entretien avec la présidente de l’ordre nouvellement élue, le 13 février.

Observant que les ressources escomptées de l’ordre s’élèveront en l’état actuel de la cotisation «à environ 38 millions d’euros» par an, la directrice de l’hospitalisation demande par ailleurs à Mme Le Bœuf de lui adresser «dans les meilleurs délais» ses «analyses» et son «programme d’actions justifiant d’un tel besoin de financement, en veillant à apporter des éléments de comparaison avec d’autres structures ordinales».

Contactée jeudi soir par www.espaceinfirmier.com, Dominique Le Bœuf affirme ne pas avoir reçu le courrier de Mme Podeur et qualifie la situation d’ «ubuesque». «J’ai vu Mme Podeur lundi, on a discuté tranquillement, elle m’a dit que 75 euros c’était un peu élevé pour elle», rapporte la présidente de l’ordre qui ne s’attendait pas à un tel affront. Interrogée sur ses intentions, Mme Le Bœuf répond qu’elle ne fera «rien» face à ce que certains élus ordinaux qualifient déjà d’ «ingérence» dans les affaires d’un ordre professionnel indépendant.
Organiser un nouveau vote ? «Sûrement pas !», s’émeut la présidente. «D’abord, la prochaine réunion du conseil national a lieu en mai. Et puis ça voudrait dire que je désavouerais aujourd’hui, sous l’influence d’une directrice de l’hospitalisation et de l’organisation des soins qui n’est en aucun cas mon supérieur hiérarchique, tout mon conseil qui vient de voter ?» La présidente de l’ordre infirmier s’apprête donc à «prendre acte» des remarques et demandes exprimées dans le courrier de la Dhos et à rappeler que la décision du montant de la cotisation a fait l’objet d’un vote de la part d’un conseil lui-même élu. Elle ne cache cependant pas sa stupéfaction que l’administration ait «osé» prendre une telle initiative. «Il n’y a qu’aux infirmières qu’on demande des comptes comme ça», constate-t-elle.

Interrogée sur l’éventualité de pouvoir déduire des impôts le montant de la cotisation ordinale, Dominique Le Bœuf a indiqué que des contacts étaient pris avec les autres ordres professionnels pour adresser une demande coordonnée en ce sens aux autorités compétentes. «Il faut qu’on fasse de manière concertée, tous ensemble», a-t-elle dit. Quant à l’opportunité de mensualiser le prélèvement ordinal, «on va proposer tous les schémas», a-t-elle déclaré, y compris le prélèvement mensuel à «6,25 euros par mois».

Cécile Almendros



Première séance du Conseil National de L’Ordre le 5 février 2009

Cette première séance fondatrice a réuni les 52 conseillers ordinaux nationaux autour des valeurs qui animent  l’ordre :  

  •  Assurer à la population des soins infirmiers de qualité, adaptés aux besoins de santé de la population, et réalisés par des personnels qualifiés et compétents
  •  Assurer la promotion de la profession infirmière, le suivi démographique et anticiper les nouveaux rôles infirmiers 
  •  Garantir aux infirmiers une réelle place d’acteur responsable dans la politique de santé

Les débats des conseillers nationaux ont été largement nourris par les travaux engagés
depuis le mois d’avril 2008 par les  conseils départementaux et régionaux. 
Dans le cadre fort de ces engagements, le Conseil national s’est donné deux priorités pour les mois à venir :  

  • Initier le plus rapidement possible le « chantier » du code de déontologie pour doter la profession de repères nécessaires à la qualité de ses pratiques quotidiennes, à la fois relationnelles et techniques.  
  •  Mettre en place une organisation ordinale proche, opérationnelle efficiente au service de tous les infirmiers et pour l’excellence des soins. 

L’actualité professionnelle infirmière reste un sujet de préoccupation majeur pour le CNOI et notamment :  

  •  Le projet de loi HPST qui a fait le choix de faire disparaitre les infirmiers de toutes les fonctions, reconnaissance de responsabilités et représentativité, pourtant essentiel à la qualité et la sécurité des soins,  que ce soit au sein de l’hôpital comme en ambulatoire.
    Par exemple, le fait que la Commission des Soins des Etablissements de Santé soit
    totalement ignorée choque particulièrement la communauté infirmière hospitalière.  
  •   Le projet d’universitarisation partielle de la formation infirmière subissant « le poids de l’histoire française ». Le Conseil national de l’Ordre des infirmiers a voté à l’unanimité le refus du grade licence, exception française, ne correspondant pas aux modèles européens et francophones de filière LMD en sciences infirmières.    Le projet actuel de référentiel de formation souffrant en l’état d’une approche
    approximative dans le choix des ECTS dont le CNOI  peine à voir l’adaptation avec les besoins de santé de la population et le niveau de qualification en soins infirmiers nécessaire pour y répondre avec compétence et sécurité.  
  •  La permanence et la continuité des soins qui font partie intégrante de la pratique
    infirmière.  

Ces sujets seront instruits suivis et traités par le CNOI avec une seule ambition : améliorer la sécurité et la qualité des soins pour tous les patients que les infirmiers soignent, éduquent et suivent  au quotidien quels que soient leur lieu et mode d’exercice
 
Le 5 février 2009 
Présidence  
Contact presse : 06 10 83 47 13 
Adresse provisoire : 116 rue de la Convention  75015 PARIS

mail : ordre-infirmier.national@orange.fr
 
 
 



Ordre National des Infirmiers

Paris, le lundi 19 janvier 2009 – L’Ordre des infirmières, cette arlésienne qui a fait tant couler d’encre ces dernières années, a enfin un visage et est désormais doté d’un véritable bureau. Dominique Le Bœuf, âgée de 47 ans, cadre infirmier à l’hôpital de Versailles et qui a également mené des études en sociologie a en effet été élue le mercredi 14 janvier, avec 80 % des voix, après un unique tour de scrutin, malgré la présence de trois autres candidatures. Il aura fallu attendre de très longues années de bataille et plus de deux ans depuis la création législative de l’Ordre, pour qu’enfin cette instance, qui aura longtemps divisé la profession infirmière, soit finalement apte à fonctionner. Dominique Le Bœuf apparaît comme une figure de réconciliation : elle appartient en effet au secteur hospitalier, où l’hostilité à l’égard de la création de l’Ordre était la plus importante, mais a immédiatement adopté un discours très favorable aux infirmières libérales. Elle a en effet déclaré, interrogée par le site Infirmiers.com : « Je ne doute pas que notre Ordre va permettre à la profession de sortir d’un discours trop souvent hospitalocentré ».

HAS, HSPC, mission nationale : elle est partout !

Si le choix de la profession s’est également porté sur Dominique Le Bœuf, secrétaire générale du conseil départemental de l’ordre des Yvelines et vice-présidente du Conseil régional de l’ordre des infirmiers d’Ile de France, c’est aussi en raison de sa solide expérience au sein de plusieurs instances décisionnelles. En effet, pendant deux ans, Dominique le Bœuf a travaillé au sein de l’ancienne Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé sur « l’évaluation des réseaux de santé » et a « participé à des dossiers sur l’évaluation des pratiques professionnelles et les recommandations de pratiques cliniques ». Par ailleurs, depuis trois ans, elle « participe à l’élaboration de référentiels métiers et compétences » au sein de la « mission nationale sur les modalités d’évaluation des compétences des professionnels de santé », présidée par le professeur Matillon. On pourrait également citer sa présence encore aujourd’hui au sein de la Haute autorité de santé (HAS) ou encore du Haut conseil de santé publique. Bref, les différentes arcanes des institutions sanitaires ne lui sont nullement étrangères.

LMD : gare à la précipitation !

Cette expérience devrait lui être particulièrement bénéfique, tant les attentes de la profession sont nombreuses. Elles concernent notamment la réforme de la formation infirmière, face à laquelle Dominique Le Bœuf, déjà rompue au langage diplomatique, regrette « la précipitation de ces derniers mois » alors que l’Ordre n’était pas encore mis en place et ne pouvait « donner un avis instruit et documenté ». Concernant par ailleurs le très prochain examen de la loi Hôpital patients santé territoire (HPST), Dominique Le Bœuf ne manquera pas d’atout : ses études universitaires en sociologie avaient en effet porté sur « l’hôpital local, les professionnels de santé et le territoire ».

Où sont les femmes ?

L’élection de Dominique Le Bœuf a été saluée par le président du conseil départemental de l’ordre infirmier de Paris et secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), Thierry Amouroux, qui a déclaré : « C’est une grande satisfaction pour la profession ». Outre, Dominique Le Bœuf, les huit autres membres du bureau ont été élus. Dans une profession très fortement féminisée, on observera que la gente masculine domine, avec cinq hommes élus, contre quatre femmes. On observa par ailleurs que les infirmières libérales et du secteur public sont également représentées, mais que l’on ne compte qu’un professionnel originaire d’un établissement privé.

A.H.



Constitution du bureau du Conseil l’Ordre National

Mardi 14 janvier 2009, lors de sa première réunion, le Conseil National de l’Ordre des Infirmiers a constitué son Bureau, élu pour deux ans.
La Présidente du Conseil de l’Ordre est Dominique LE BOEUF, cadre infirmier du CH de Versailles, élue en 2008 Secrétaire Générale du CDOI du 78, puis Vice-présidente du CROI d’Ile de France.
Lors de cette première réunion 48 des 52 membres étaient présents. Dominique LE BOEUF a été élue au premier tour avec 80 % des voix, alors qu’il y avait trois autres candidatures.
Une discussion s’est alors engagée sur la constitution du Bureau National : il a été décidé de constituer une équipe réduite, chargée de gérer les affaires courantes, le travail de fond étant réalisé avec la force d’un Conseil National de 52 membres.
Ont été également élus :
- Vice-président du secteur libéral : Dominique COVES (infirmière, PACA)
- Vice-président du secteur privé : David VASSEUR (cadre formateur IBODE, Nord)
- Vice-président du secteur public : Didier BORNICHE (infirmier, Normandie)
- Secrétaire Générale : Myriam PETIT (infirmière libérale, Ile de France)
- Secrétaire Adjoint : Karim MAMERI (cadre infirmier, public, Normandie)
- Secrétaire Adjoint : Bruno LE DU (infirmier libéral, Languedoc Roussillon)
- Trésorier : Christophe BODIN (infirmier, public, Pays de Loire)
- Trésorière Adjointe : Corinne BOURSAUD-LAPORTE (infirmière libérale, Auvergne)
Le Bureau est donc composé de 9 membres :
- 4 femmes (mais aux principaux postes : Présidente, 1ere Vice-présidente, Secrétaire Générale) et 5 hommes
- 4 public, 4 libéraux, 1 privé
C’est une journée historique, qui marque l’indépendance de la profession : le CNOI devient un partenaire à part entière pour le ministère et les structures comme la Haute Autorité de Santé, le Haut Conseil de Santé Publique, etc.
Vis à vis des autres professions réglementées, nous allons pouvoir travailler d’égal à égal, dans l’interdisciplinarité et le respect mutuel.
Lors de la seconde réunion, en février 2009, le Conseil National va devoir se positionner sur :
- les grands sujets d’actualités (programme de formation, L M D, décret d’acte, loi H.P.S.T, etc.)
- l’organisation interne
- le montant de la cotisation, et la ventilation entre les trois niveaux (départemental, régional, national)
- le budget prévisionnel



les 52 élus du Conseil National de l’Ordre

Résultat des élections du Conseil National de l’Ordre des Infirmiers

Depuis le 25 novembre 2008, le vote étant clos, nous connaissons les noms des 52 membres du Conseil National de l’Ordre des Infirmiers :
- 24 titulaires pour le collège du secteur public
- 16 titulaires pour le collège du secteur privé
- 12 titulaires pour le collège du secteur libéral

Plusieurs syndicalistes ont été élus comme Chantal Levasseur (Coordination Nationale Infirmière, Marseille) Thierry Amouroux (Syndicat National des Professionnels Infirmiers, Paris) et Philippe Tisserand (Fédération Nationale des Infirmières, Franche-Comté). Ingratitude électorale, d’autres personnalités qui ont elles aussi œuvré à la création de cet Ordre sont par contre battues comme Régine Clément (Association pour un Ordre Infirmier, Paris) et Jean-Jacques Scharff (Groupe Sainte Anne, Nice).

Les conseillers nationaux ont été élus par les conseillers régionaux titulaires de leur collège (public, privé, libéral) d’une des neufs inter-régions :
- Secteur 1 : Ile de France, Antilles, Guyane, Réunion
- Secteur 2 : PACA et Corse
- Secteur 3 : Rhône-Alpes
- Secteur 4 : Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées
- Secteur 5 : Pays de la Loire, Centre, Poitou-Charentes
- Secteur 6 : Nord – Pas-de-Calais, Picardie, Champagne-Ardenne
- Secteur 7 : Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Bourgogne
- Secteur 8 : Aquitaine, Limousin, Auvergne
- Secteur 9 : Bretagne, Basse-Normandie, Haute-Normandie

Les 52 membres du Conseil National

Secteur 1 : Antilles Guyane Réunion
- Libéral : Emmanuel ADAIN
- Privé : Karine GERNELLE
- Public : Eliezer FARDINI et Guy SOUBAYA CAMATCHY ARIGUELOU

Secteur 1 : Ille de France
- Libéral : Myriam PETIT
- Privé : Emmanuel BOULARAND, Grégory VIGNIER et Jean-Claude ROUALIN
- Public : Dominique LE BOEUF, Thierry AMOUROUX, Christiane VEYER et Carmen BLASCO

Secteur 2 : PACA Corse
- Libéral : Dominique COVES et Thierry MUNINI
- Privé : Michelle FAURE-GEORS-TROJANI et Christophe ROMAN
- Public : Chantal LEVASSEUR

Secteur 3 : Rhône Alpes
- Libéral : Michelle FLAMENT
- Privé : Cécile CAYET et Gilberte IPHAINE
- Public : Marie-Pierre GUILLAUME et Laurence LANGELY

Secteur 4 : Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées
- Libéral : Bruno LE DU et Véronique MAUREL
- Privé : Sylvie LAC et Eric COCULET
- Public : Christophe BOUCHET

Secteur 5 : Pays de Loire Centre Poitou-Charentes
- Libéral : Sonia FERRE
- Privé : Isabelle BORRAS
- Public : Michel CARATY, Marilyne PECNARD et Christophe BODIN

Secteur 6 : Nord Pas-de-Calais Picardie Champagne-Ardennes
- Libéral : Armand DEVIGNES
- Privé : David VASSEUR
- Public : Jean-Yves GENTILHOMME, Martine BERGER et Jean SEGARD

Secteur 7 : Lorraine Alsace Franche-Comté Bourgogne
- Libéral : Philippe TISSERAND
- Privé : Françoise POULET et Marie-Pierre PLUMET
- Public : Arnaud DEMARSON, Olivier DRIGNY et Marie-Ange BORASO

Secteur 8 : Aquitaine Limousin Auvergne
- Libéral : Corinne BOURSAUD-LAPORTE
- Privé : Martine ETIENNE
- Public : Isabelle BAC et Monique BONAFOUS

Secteur 9 : Bretagne Normandie
- Libéral : Jean-Yves GARNIER
- Privé : Philippe BOIVENT
- Public : Karim MAMERI, Didier BORNICHE et Frédéric ROUVIERE

Bilan des élections nationales :
- Nombre d’inscrits : 433
- Nombre de bulletins exprimés : 398
- Taux de participation : 91,92%

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Un Ordre opérationnel début 2009

Après le délai de recours (15 jours à compter du jour de l’élection conformément à l’article R.4125-7 du code de la santé publique), le Conseil National va pouvoir se réunir pour élire le Bureau National. Le Conseil National étant renouvelable par moitié tous les deux ans, lors de la première réunion un tirage au sort déterminera :
- les 26 conseillers nationaux élus pour une durée de quatre ans
- les 26 conseillers nationaux élus pour une durée de deux ans seulement.

Lors de la seconde réunion, au premier trimestre 2009, le Conseil National va devoir se positionner sur :
- les grands sujets d’actualités (programme de formation, L M D, décret d’acte, loi H.P.S.T, etc.)
- l’organisation interne
- le montant de la cotisation, et la ventilation entre les trois niveaux (départemental, régional, national)
- le budget prévisionnel

L’appel de cotisation devrait être adressé à toutes les infirmières de France au deuxième trimestre 2009.



Discours de Roselyne Bachelot lors de l’inauguration du salon infirmier

L’année 2009 sera, pourle système de santé français, « une année de réforme », annonce la ministre de la santé Roselyne Bachelot, qui venait de présenter son projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires ». Voici l’intégralité de son discours prononcé lors de l’inauguration du salon infirmier :

Mesdames et Messieurs,

Il est peu de métiers qui reçoivent l’adhésion directe et entière de tout un chacun. Le métier d’infirmier est de ceux-là.

Les compétences que vous avez en propre et les responsabilités qui vous incombent tout au long de votre carrière méritent d’être pleinement reconnues, tout comme votre place au cœur de notre édifice de soins.

L’année 2009 sera, pour notre système de santé, une année de réforme. Mon projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires », que j’ai présenté il y a 15 jours en Conseil des ministres, n’a qu’un objectif : mieux répondre aux besoins des patients. Il s’agit d’assurer un meilleur accès aux soins, grâce, notamment, à une permanence des soins plus efficace, à des hôpitaux organisés autour d’une réponse graduée et adaptée, à un pilotage de l’offre de soins régional plus cohérent.

Cette réforme s’appuie sur vous, car elle consacre également le rôle des infirmières, et en particulier des infirmières libérales, dans l’offre de soins de premier recours.

Elle vous permet, en outre, d’aller plus loin dans vos pratiques et d’élargir vos compétences, en favorisant les coopérations entre professionnels.

La question du partage des compétences constitue, en effet, un enjeu majeur, parfaitement conforme aux principales priorités de ma politique de santé : être au plus près des besoins des patients et lutter contre l’extension des déserts soignants.

Mon projet de loi prévoit les conditions de mise en œuvre de ces nouvelles formes de coopération.

Elles interviendront entre professionnels de santé formés, notre but commun étant de prodiguer, en toute sécurité, des soins de qualité.

(suite…)



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